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Découvrez Tabitha Bahi, jeune Chretienne et Entrepreneure qui révolutionne le domaine du foncier et de l'immobilier

Dernière mise à jour : 25 mars




Pouvez-vous vous présenter plus en détail ?


Tabitha Bahi : Je suis Tabitha Bahi, chantre chretienne des Églises Vase D'honneur, précisément au Centre Eden Mon Berger est Le Pasteur Vaz Fernandez Frédérick. J'ai 24 ans, et je suis Célibataire sans enfants, je réside à Abidjan-Yopougon depuis Février 2019. Je suis titulaire d'un BTS en Ressources Humaines et Communication. J'ai obtenu le BAC en 2018 mais je suis rentrée sur Abidjan en février 2019 pour les études supérieures. J'ai donc été orientée en faculté d'Histoire à l'université Félix Houphouet Boigny de Cocody. Cependant je ne pu achever ma première année d'études faute de moyens financiers assez limités. Face à la situation, j'ai décidé d'arrêter les cours cette année là, de me lancer dans la vie active, de faire de l'argent pour poursuivre les études l'année qui suivrait, toutefois les choses ne se sont pas passées comme je l'entendais.

Ma première activité fut la vente ambulante de produits cosmétiques et de parfums. J'ai travaillé d'abord pour un particulier et ensuite à mon propre compte avec l'une de mes sœurs aînées.

En 2020 à cause du COVID-19 nous nous sommes vues obligées de stopper notre business. Nous avions investi tous les fonds que nous avions gagné dans un business de marketing de réseau, où nous étions assistées par notre grand frère qui est un doué en la matière.

En 2021-2022 , j'ai travaillé chez Prudential Belife, une compagnie d'assurance vie en tant que commerciale, puis avec mes frères nous avons fait une formation en trading et en bourse.

Après la formation en trading, j'apprenais auprès d'un particulier la vente de voitures, de maisons et de terrains, qui ne portait pas vraiment de fruits.

Par ailleurs, Malgré tout ce que je faisais comme activités, j'avais un désir ardent : celui d'augmenter mon niveau d'études. Finalement, en 2023 j'ai pu faire un BTS en ressources humaines et communication, en candidat libre, que j'ai obtenu brillamment. Dans la même période des examens du BTS, j'ai été retenue au poste de conseiller- client sur le projet Deliveroo chez webhelp côte d'ivoire, une entreprise de télécommunication ( call center) devenue aujourd'hui Concentrix Côte d'Ivoire. Après dix mois de travail mon contrat chez webhelp Côte d'Ivoire, s'est vu rompre. C'est alors que j'ai pris la ferme résolution de ne plus courir après un job mais de faire naître quelque chose de mes dix doigts.

Depuis Mai 2024 j'ai embrassé pleinement le monde de l'entrepreneuriat. Je désire ardemment y faire carrière.



Qu'est-ce qui vous a poussé à créer une entreprise et comment votre foi à-elle influence ce choix ?


Tabitha Bahi : Le goût des affaires nous a été inculqué, mes frères et moi, par l'aîné de la famille. Son idéal est de bâtir une famille, d'hommes et de femmes d'affaires aguerris. Même si son idéal est très noble et qu'il met plus que toute son énergie pour y parvenir, toutefois en famille, entre nous frères et sœurs, nous ne nous entendions pas pour autant sur bien de points. J'ai donc décidé de mon côté de chercher du boulot qui me permettrait d'avoir des revenus stables chaque mois et créer d'autres sources de revenus. Je cherchais désespérément et par tous les moyens du travail au point où j'ai été travailler comme manœuvre sur des chantiers en construction, j'ai aussi travaillé comme journalière dans une usine chinoise de fabrication d'eau : '' Belle Saveur ''. L' usine est à la sortie d'Abidjan en passant par l'autoroute du nord. L'heure d'entrée était 19h00 et l'heure de sortie était 07h00. On avait seulement 1h de pose ( entre 00h et 01h). C'était un travail à la chaîne où il n'était pas permis de s'asseoir ni se ressourcer en dehors de l'heure de pose indiquée. On devait rester sur pieds de 19h00 à 00h puis de 01h à 07h.

Ces jobs étaient très pénibles pour une jeune fille de mon âge parce que demandant assez d'efforts physiques à fournir. Mais Les conditions de vie à la maison étant difficiles, il fallait bien faire quelque chose pour s'en sortir.

Toute une famille de Neuf enfants, plus les deux parents reposait financièrement sur l'épaule d'une seule personne, l'aîné de la famille. À un moment donné ce dernier a finit par craquer parce ses activités ont fait faillite, il a dû fermer son bureau pour repartager le même toit que ses petits frères. Dans la même période il était tombé malade et devait subir une intervention chirurgicale qui coûtait entre 1 000 000 et 2 000 000fcfa...

Bref, nous n'arrivions pas à joindre les deux bouts à la maison.

Moi j'ai toujours décrié le fait de dépendre indéfiniment d'une personne à quelques niveaux que se soient. Je désirais faire sortir la tête du lot, et être capable de me prendre moi- même en charge, sans compter exclusivement sur une tierce personne.

Je me souviens que dans cette période où j'étais désespérément à la recherche d'un job, je sortais tôt le matin pour revenir tardivement. Très souvent je n'avais pas de quoi payer le transport. Les distances à parcourir étaient très longues, alors je fraudais les bus, je l'avoue.

Je n'avais pas certes d'argent pour mes déplacements mais rien ne devait m'arrêter dans mon élan. J'ai fraudé les bus, au point où je ne sais même plus le nombre de fois, je parcourais de longues distances à pieds.

Et je faisais même de l'auto stop sans même savoir qui étaient aux volants des véhicules que j'arrêtais. Mais dans ces périodes pénibles et de confusion Dieu était là....

Après plusieurs mois de recherche de boulot j'ai fait la rencontre d'un Monsieur du nom de Oulaï qui travaille à CFAO, à Porbouet non loin de l'aéroport Félix Houphouet Boigny, où j'étais pour le dépôt de mes dossiers. Ce jour là encore j'avais bravé tout obstacle pour aller taper à la porte de l'emploi. Mais lui m'a plutôt recommandé de postuler en ligne. Il m'avait dit ce jour là, que peu importe mon niveau d'études, je pouvais trouver un job en postulant en ligne.

J'ai pris à cœur ses mots qui m'ont aidé.

Le lendemain je suis restée au quartier, je suis allée dans un cyber, j'ai acheté de la connexion et j'ai postulé dans cinq entreprises en ligne. Le lendemain j'ai reçu un mail de l'une d'entre elles qui me demandait de passer le surlendemain en entretien.

Let's Go finalement chez Webhelp Cote d'Ivoire, pour le poste de conseiller- client j'ai été retenue.

Au départ le contrat m'enchantait parce que après un long moment de recherches, j'étais arrivée, enfin à décrocher un job dans un cadre très resplendissant et en ce moment peu importe ce qui y était proposé, j'étais juste émerveillée, enthousiaste et prête à tout accepter. Cependant au fil du temps j'ai réalisé que ce boulot était pesant.

En effet, le contrat était en temps partiel et le salaire de base était à 35.000fr.

On travaillait 4 fois la semaine en raison de 04h-45min par jour ( de 16h à 21h ou de 17h à 22h selon le décalage horaire entre la Côte d'Ivoire et la France).

Pour avoir 68000fcfa comme plafond dans le mois, il me fallait atteindre les objectifs qui m'etaient assignés chaque mois. J'étais en contrat de stage et j'avais déjà fait dix mois et il ne me restait que 2 mois pour passer en CDD quand je suis tombée malade. Ne pouvant pas être au travail parce mal au point, j'ai pris un repos de 4 jours au lieu de 3 jours, ce qui n'était pas permis par la structure surtout avec mon statut de stagiaire.

J'avoue également que j'avais pas été à l'objectif et avec tous ces facteurs réunis, quand j'ai repris le travail la RH m'a appelé à son bureau pour mettre fin à mon contrat. C'est ainsi que mon contrat chez webhelp a été rompu.

Toutefois, 3 jours avant la rupture de mon contrat j'avais une forte pensée qui m'envahissait comme quoi je pourrais perdre mon job à n'importe quel moment.

Et dans cette période, pendant une causerie entre frères à la maison, mon cadet se plaignait de ses patrons, qui étaient des fournisseurs de poulet auprès des restaurants mais qui n'arrivaient pas à satisfaire la demande de leurs clients et qui n'avaient pas une approche assez professionnelle dans la prise en charge de ceux-ci. À cet instant précis, j'ai eu un déclic, comme si un voil concernant ce domaine m'étais retiré et mon esprit s'ouvrit sur les possibilités que ce domaine pourrait offrir. J'ai commencé donc à prospecter à mon tour auprès des restaurants. Mais tous les restaurants avec qui j'échangais, notamment les restaurants OBV, étaient de gros clients qui commandaient entre 500 et 1000 poulets par Jours. Je connaissais des personnes qui avaient des fermes, je leur ai proposé le marché, mais ces dernières ne pouvaient pas satisfaire ce type de demande. Alors je suis retournée échanger avec les restaurants et au cours de nos échanges j'ai réalisé qu'il y avait d'autres besoins un peu plus facile à satisfaire avec les maigres moyens que j'avais. J'ai donc opté pour la distribution de l'attiéké, ce qui était un peu plus simple à réaliser. Plus tard j'ai pensé diversifier en ajoutant d'autres produits agricoles dont les restaurants ont besoins. Aujourd'hui ma vision est de devenir Leader dans la distribution de produits vivriers aussi bien au plan national (dans les grandes surfaces, les prisons...), que dans l'exportation à l'étranger et dans la sous-région.



Pouvez-vous nous décrire votre entreprise ?


Tabitha Bahi : Mon entreprise est C'gladignon group.

Elle exerce actuellement dans trois différents domaines d'activités, notamment:


- La distribution au plan national et l'exportation des produits agricoles ivoiriens ( fruits et légumes, attieke, miel, beurre de karité...)


- L'immobilier ( vente de terrains, maisons, gestion immobilière...)


- Prestation de services.


Comment votre entreprise crée-t-elle de l'impact ou révolutionne-t-elle votre secteur d'activité ?


Tabitha Bahi  :  Mon entreprise révolutionne mon secteur d'activité dans la mesure où, les clients au niveau local n'auront pas à se déplacer jusqu'au marché pour avoir les produits dont ils ont besoin pour leur cuisine quotidienne. Par exemple, des personnes très occupées pourront simplement nous contacter, passer leur commande et au bout de 2h du temps leur marché les trouve à domicile ou à l'adresse indiquée.

Notre entreprise est une plateforme qui rapproche les producteurs des restaurants, des hôtels et des supermarchés, cela réduit de façon satisfaisante le coût des produits.

De plus il y a des ivoiriens qui se retrouvent aujourd'hui à l'étranger qui ont souvent besoin de consommer ivoirien. Il faut aussi souligner que dans certains pays du monde il est difficile de retrouver nos produits vivriers ivoiriens or il y a dans ces endroits du monde des africains ou des ivoiriens qui veulent consommer ivoirien, donc l'objectif est d'exporter dans ces zones du monde également.


Foi et entrepreneuriat


Comment votre foi guide-t-elle vos décisions d'affaires au quotidien ?


Tabitha Bahi  :  Ma foi au quotidien ou encore à chaque saison me pousse à aller prospecter dans des endroits où je sais, en âme et conscience que mes moyens ne peuvent pas satisfaire, j'entre dans le cercle de personnes beaucoup plus grandes, avisées, expérimentées que moi.

Ma rage de vaincre me donne de rechercher constamment des possibilités de réalisation de mes projets notamment : des partenaires, des associés avec qui collaborer.

Je n'attends pas nécessairement que les opportunités viennent à moi. Si elles viennent à moi, je rend à Dieu toute la gloire, mais très généralement c'est moi qui vais vers les opportunités en cherchant constamment à provoquer un miracle qui changera tout. Je me donne le maximum de moyens pour voir les choses bouger, c'est justement cet esprit de recherches constantes, de curiosité qui m'a aujourd'hui permis de découvrir et adhésion à Chrétiens et Entrepreneurs...

En soit ma foi dans le domaine entrepreneurial n'est pas passive mais Active. Ce qui me donne à chaque saison de poser des actions qui pourraient me rapprocher un peu plus de la réalisation de mon rêve...


Quels sont les principaux défis que vous avez rencontrés pour concilier foi et entrepreneuriat ?


Tabitha Bahi  : Le tout premier défi qui m'a presque fait pleurer, est le suivant :

lorsque j'ai eu l'idée de faire la livraison de l'attiéké dans les restaurants, j'en ai parlé à une grande sœur collègue au travail qui était très partante pour la collaboration au départ. J'étais la porteuse de projet, c'est moi qui trouvais les clients, j'avais également pris contact avec des fournisseurs. En soit j'étais à tous les fronts, sur le terrain, mais je n'avais pas les fonds qu'il fallait pour faire tourner le business, surtout que mon contrat à webhelp venait à peine de prendre fin.

Les closes de la collaboration étaient telles que la sœur devait apporter les fonds et ma tâche consistait à tout gérer sur le terrain. Elle et moi avions même fait quelques courses ensemble. Elle était sur le point d'investir 400.000fcfa dans le business, tout était bien convenu. Mais la veille du jour où les transactions devraient se faire, mon téléphone a été volé. C'était dans la nuit du 31 Avril 2024. Le lendemain étant le 1er Mai, jour déclaré férié, du fait de la fête du travail, je ne pouvais donc pas retirer ma puce, car les agences téléphoniques n'étaient pas de service. Le 02 Mai 2024, j'ai pu retirer ma puce et j'ai finalement contacté la dame le 03 Mai 2024.

je lui ai expliqué l'accident que j'ai rencontré mais la dame m'a carrément dit qu'elle n'avait plus confiance en moi et que mon projet n'était plus fiable à ses yeux. En fait, son mari et elle avaient tenté de me joindre sur les deux jours, pendant lesquels j'étais injoignable. Comme mon numéro n'était pas joignable, elle ne trouvait plus fiable d'investir dans cette affaire. Elle ajouta que si elle investissait dans mon business, qu'il advenait quelques choses je pourrais être capable d'utiliser l'argent à d'autres fins et fermer mon téléphone. J'ai eu très mal. Après cette conversation, elle ne décrochait plus mes appels. J'ai insister à plusieurs reprises mais la dame a finit par mettre mon numéro sur liste noire de sorte que lorsque je l'appelais, elle etait toujours en ligne. J'ai expliqué la situation à mon conseiller spirituel, le Pasteur Abraham Kouadio, il m'a conseillé de ne plus insister mais de prier beaucoup pour mon business comme si j'étais en train de prier pour mes études, la famille ou pour le ministère de chantre.

Cette scène s'est produite à trois reprises

J'ai donc compris que toute chose est d'abord spirituelle avant d'être physique ou visible j'ai décidé donc de m'engager dans la prière.


Ma deuxième difficulté:

est la formalisation de mon entreprise. Tous les clients que je rencontre, me demandent d'être d'abord constituer en entreprise. En novembre 2024, j'ai un ami qui s'est proposé d'être mon associé et d'apporter le financement qu'il faut pour legaliser la structure mais jusqu'à présent pas de retour.

Alors pour contourner cela je me suis mis à la recherche d'entreprises déjà formelles avec qui sous traiter.


Comme 3eme difficulté :

La capacité à avoir de gros clients et les fidéliser sur le long terme. Savoir utiliser les réseaux sociaux pour avoir des clients à l'étranger et dans la sous région, avec qui collaborer.


Quels passages bibliques ou principes chrétiens vous inspirent dans votre travail ?


Tabitha Bahi  : 

1- Ecclésiaste 9v10

2- Proverbe 24v32



En quoi votre entreprise reflète-t-elle les valeurs chrétiennes ?


Tabitha Bahi  :  En tant que Entrepreneure débutante, j'ai dû faire face à des propositions indécentes venant de certains clients.

La première proposition est venue du Chef cuisinier de l'un des hôtels où je livrais de l'attieke. Ce dernier m'a demandé de sortir avec lui et savoir que je partageais ma vie avec quelqu'un déjà ou pas, importait peu pour lui. Je me suis sentie plus que insultée devant de tels propos. J'ai dû contourner ces propositions avec beaucoup de sagesse pour ne pas perdre le marché, bien que énervée. En principe moi, je ne badine pas avec des propositions de ce genre mais ce jour là le Saint Esprit m'avait donné une certaine maîtrise de soi et une sagesse qui m'ont permis de gérer autrement la situation.


pour la seconde proposition, il s'agit d'un client à qui je livrais de la pâte de manioc pour fabriquer de l'attieke. Sa proposition était tellement crue. Ce jour là nous avions fait une livraison de plusieurs sacs de placali et mon fournisseur et moi avions Compter le nombre de sacs, ainsi que le nombre de sachets de placali contenus dans chaque sac. Une fois la marchandise livrée, le client m'a demandé de dire à mon fournisseur que sur le nombre de sacs de manioc que nous avons livré ce jour là, il y avait des sacs en moins, et que ces sacs étaient perdus pendant le déchargement. La ensuite était que lui et moi partagions le coût des sacs déclarés perdus. En soit, je devais mentir à mon fournisseur, pourtant le fournisseur en question m'avait fait confiance en me confiant sa marchandise sans m'avoir vu ou rencontré au paravent. Jusque là les transactions que nous faisions le propriétaire et moi étaient via téléphone. Lui etait en brousse et me faisait parvenir la patte de manioc que je récupérais, livrais aux clients puis j'encaissais l'argent pour lui transférer. Sur le champ sans demi mesure j'ai répondu au client que je ne pouvais pas faire une telle chose et je ne l'avais jamais fait avant. Il a m'a dit qu'il respectait ma décision mais qu'il était persuadé qu'un jour je finirais par le faire peu importe le domaine où je serais.


Le 3eme cas :

Lors de mes prospections dans les bases militaires, j'ai fais la rencontre d'un Mr qui s'est proposé de me trouver de gros clients à l'étranger. nous avions donc fixé un rdv au cours duquel nous avions beaucoup échangé. Il m'a proposé un tas de belles choses comme : formaliser ma structure, créé un site internet, m'acheter un nouvel ordinateur, un nouveau téléphone, me mettre en relation avec des hôtels restaurants partenaires à lui... Ce jour là pour m'impressionner, il était venu avec énormément d'argent.

La finalité, était de passer une nuit avec lui à l'hôtel. Dès son approche j'avais déjà discerné ses intentions. Dieu Par sa grâce, ni ses propositions ni son argent ne m'avaient ébranlé ou influencé. Même si en ce moment je passais par des difficultés et que j'avais effectivement besoin de tout ce qu'il avait cité, je savais néanmoins une chose qui était très claire dans mon esprit: la bénédiction de Dieu est celle qui enrichit et ne se fait suivre d'aucun chagrin. Si cette bénédiction était de Dieu, jamais il me demanderait de faire quelque chose d'indescent pour l'obtenir. cette conviction personne ne pouvait me l'enlever.

J'avoue que j'étais en colère quand il me parlait mais j'ai dû faire preuve de maîtrise de soi et au lieu de lui dire mes quatre vérités, je l'ai plutôt invité à partager le culte avec moi le lendemain dimanche. Mais le Mr s'est énervé et m'a demandé de ne pas insister sur l'invitation à l'église. Depuis que nous nous sommes quittés cette nuit là , nous n'avons plus parlé et nous ne nous sommes plus revus jusqu'aujourd'hui.

En soit :

- Le discernement

- L'honnêteté

- La sanctification

- La transparence

- La fermeté

-la maîtrise de soi sont de taille dans mon entreprise.



Éthique et impact


Comment gérez-vous la compétition dans le milieu des affaires tout en respectant vos convictions chrétiennes ?


Tabitha Bahi  : 

Je gère les compétitions, en

1- Présentant constamment mes défis à Dieu recherchant son orientation divine.


2- Dans des situations de compétition compromettant, je reste ferme sur mes valeurs et sur ce que Dieu a dit.


3- Il est important pour moi de monter en puissance spirituellement parlant parce je suis en train de réaliser que le monde des affaires, ou de la richesse est beaucoup plus spirituel que je l'imaginais au auparavant....


Quel type de leader êtes-vous et en quoi votre foi influence-t-elle votre manière de diriger ?


Tabitha Bahi  :  Pour le moment, je n'ai pas vraiment d'équipe que je dirige, je travaille seule. Mes prospections, mes idées c'est vraiment seule que je les fais.

À ce stade il m'est difficile de déterminer quel genre de leader je suis.

Mais ce que je sais c'est ma foi est portée beaucoup plus sur l'action.


Comment espérerez-vous contribuer au Royaume de Dieu à travers votre travail d'entrepreneur ?


Tabitha Bahi  :  L' un des buts pour lesquels Dieu nous a créé, sauvé et gardé encore sur terre c'est qu'il a préparé d'avance de bonnes œuvres pour que nous les pratiquions. Parmi ces bonnes oeuvres il y a prendre soin de l'opprimé, la veuve et de l'orphelin...( Esaï 1 v 17 mon verset de l'année).

- Romain 8v19: je crois que la révélation des fils de Dieu que le monde attend est aussi financière, matérielle et sociale donc par mon entreprise je compte :

- Soutenir Israël en versant chaque mois de l'argent à l'ambassade d'Israël en Côte d'Ivoire


- Créer une ONG pour distribution de vivres dans les prisons et orphelinats.


- Créer des plateformes pour emmener le maximum de jeunes chrétiens surtout les femmes à changer de paradigme et reprendre leur responsabilité en que chrétiens dans bien de secteurs.


- Je veux être un véritable soutien financier pour mon assemblée locale parce je constate qu'il y a assez de demandes dans l'église que nos caisses au niveau du social ne peuvent pas entièrement satisfaire.

Très souvent mon Pasteur est obligé de prendre de l'argent sur son compte bancaire pour faire face aux sollicitations. L'église est bien trop fragile financièrement parlant.


Je pense que plus l'église sera suffisamment forte financièrement pour faire face à certains cas, moins elle perdra les âmes qui la visitent chaque dimanche et plus le maximum d'âmes se convertiront.


Et même en dehors de celà je crois profondément qu'il y a des destinées qui sont rattachées à la mienne que je dois bouleverser, impacter et transformer radicalement.

Arriver, moi, à m'en sortir, ou parvenir au sommet, c'est, je crois, être un instrument utile à Dieu pour aider ces vies.

Pour finir j'ai toujours fait cette prière à Dieu sans savoir qu'un jour j'emprunterais le chemin des affaires : être un grand arbre 🌲 à l'ombre duquel une multitude viendra se reposer.


Où voyez-vous votre entreprise dans les cinq prochaines années ?


Tabitha Bahi :  Dans cinq ans, je vois mon entreprise,

Au niveau de mon pays être l'un des leaders incontournables dans la distribution des produits agricoles.

Et être implantée dans au moins cinq pays à l'extérieur ou dans la sous région.


Quel conseil donneriez-vous à un chrétien qui hésite à se lancer dans l'entrepreneuriat ?


Tabitha Bahi :  Je donnerais, comme conseils à un chrétien qui hésite à se lancer,

1- Compter exclusivement sur Dieu qui lui a donné ce grain d'idée car Dieu est capable de faire infiniment au delà de ce que nous pouvons imaginer


2- Croire en lui et en toutes les capacités que Dieu lui a donné pour se réaliser.


3- Ne jamais oublier qu'il n'y a pas que notre propre vie mais que des destinées sont rattachées à la nôtre.




Contact : +225 0798840336 / 0564197351





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